À propos de nous
Tandis que les mécaniciens s’occupent des vélos, les soigneurs et le cuisinier de l’équipe s’occupent de la nourriture, les choix vestimentaires sont très personnels pour chaque coureur. Giacomo Nizzolo répond à la question que l’on se pose le plus souvent dans le bus de l’équipe avant chaque course : quoi porter ?
« La saison des classiques signifie que je fais toujours ma plus grosse valise », sourit-il après À travers les Flandres, l’une des nombreuses courses qui se déroulent en Belgique en mars et avril.
« Si je suis devant mon placard à la maison, j’emporte presque tous mes vêtements. À cette période de l’année, il peut faire très froid le matin, mais aussi pendant la journée, il peut pleuvoir et, par le passé, il a même neigé, mais il peut aussi faire très chaud. Je parle de températures chaudes, mais aussi de chaleur pendant les courses. J’emporte des vêtements de course, mais aussi des vêtements pour les reconnaissances que nous effectuons avant chaque course. Au final, c’est une valise assez lourde, comparable à trois semaines du Grand Tour. »
Giacomo Nizzolo fait partie de l’équipe Q36.5 Pro Cycling Team qui participe à la plupart des classiques pavées, dont des courses emblématiques comme l’E3 Harelbeke, Gand-Wevelgem, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix. Cela signifie qu’il a quitté son domicile le 27 mars et y reviendra le 16 avril. Durant ces trois semaines, il doit être préparé à toutes les éventualités.
« C’est un long moment loin de chez nous, donc nous faisons aussi beaucoup d’entraînement entre les courses », explique Giacomo. « On s’habille différemment pour l’entraînement parce que ce n’est pas la même intensité que les courses. Il faut aussi penser moins à l’aérodynamisme et plus à la chaleur et à la protection. Je porte toujours le cuissard long à bretelles [Gregarius Hybrid]. Q36.5 a le meilleur insert chamois que j’ai jamais eu, tous modèles confondus. Il est également dans celui-ci. Ensuite, je porte le maillot à manches longues [Gregarius Pro Long Sleeve Jersey] avec le sous-vêtement plus chaud [Base Layer 3] en dessous. Parfois aussi un gilet [Air Shell Vest ou Gregarius Hybrid Vest], ou une veste de pluie [Rain Shell Jacket] quand c’ est humide. »
Les courses sont une situation différente. La question posée dans le bus de l’équipe avant chaque course n’a pas la même réponse pour chaque coureur. Cela dépend de votre rôle dans la course.
« La météo est un facteur important dans le choix de la tenue vestimentaire pour une course comme le Tour des Flandres. C’est le premier point à vérifier. J’essaie toujours d’être flexible et de porter des vêtements faciles à enlever, comme le gilet et les manchettes », explique-t-il.
Si votre mission est d’être dans l’échappée, c’est différent : il faut être prêt à partir. Dans mon cas, il suffit de porter la combinaison et généralement le sous-vêtement léger[Base Layer 0]. On n’a pas le temps de se déshabiller. C’est pareil quand on s’attend à une course explosive en début de course, ce qui arrive de plus en plus souvent ces derniers temps. C’est toujours un peu aléatoire, bien sûr, mais moins c’est toujours mieux, je pense. Quand la course explose, on s’échauffe vite de toute façon.
Q36.5 est une marque pionnière dans la recherche sur la thermorégulation, visant à maintenir la température corporelle optimale à 36,5 degrés. Tous les coureurs de l’équipe sont équipés de capteurs CORE pour mesurer cette température, et les sous-vêtements sont essentiels à une bonne régulation de la température corporelle. Giacomo les porte souvent en compétition et systématiquement à l’entraînement.
Je porte souvent le sous-vêtement le plus léger [Base Layer 0] que nous avons dans les courses. Il permet de réguler la température en séchant au plus vite en cas de transpiration. Celui-ci est ultra-léger, idéal pour les courses où le poids et l’aérodynamisme jouent un rôle important. À l’entraînement, j’utilise un sous-vêtement plus chaud [Base Layer 3] quand les températures sont basses, et cette couche légère en mesh quand l’été arrive enfin.
Giacomo possède une longue expérience, puisqu’il est passé professionnel en 2011. Il a remporté des championnats d’Italie, une étape du Giro d’Italie, des championnats d’Europe et, entre autres, la classique française tout-terrain Tro Bro Léon. Il a couru dans des conditions hivernales, sous des pluies torrentielles et des journées d’été très chaudes. Fort de ses 15 ans d’expérience, les jeunes coureurs se tournent souvent vers lui pour obtenir des conseils.
« Le Tour des Flandres a commencé tôt le matin cette année, il faisait donc encore assez froid. Mon conseil aux jeunes est de toujours prendre un gilet, car il est très léger et très efficace. Commencez aussi par des manchettes, sauf si vous êtes dans l’échappée », ajoute-t-il en souriant. « N’enfilez jamais un maillot supplémentaire lorsque vous êtes dans l’échappée. Soyez prêt et aérodynamique. Dans l’échappée, vous avez chaud en un rien de temps. Je n’étais même pas dans l’échappée dimanche, mais j’ai enlevé le gilet et les manchettes avant même d’aborder les premiers pavés. »
Durant toutes ces années, Giacomo a lui aussi commis des erreurs vestimentaires. « Il m’est arrivé de mettre trop de vêtements par le passé, par trop de modération. Du coup, on transpire beaucoup et on perd du temps à se déshabiller. Je ne pense pas que j’étais souvent mal habillé, car j’ai généralement froid seulement au départ. On s’échauffe vite en course. »
J’ai toujours des gants de pluie supplémentaires, en néoprène [gants Cats and Dogs PROTOTYPE], dans mon sac de pluie, car j’ai tendance à avoir froid aux mains. Pour le reste, je compte sur mon cuissard à bretelles Dottore ou notre combinaison de course, un bon sous-vêtement, un gilet et des manchettes [Woolf Arm Warmers], plus deux vestes de pluie dans le sac de pluie dans la voiture. Avec cette combinaison, on peut participer à la plupart des courses en tout confort.
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